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Si vous venez en Guadeloupe pour la première fois, ou même si vous y vivez déjà, il y a une chose que vous ne pouvez absolument pas manquer : le bokit. Ce délicieux sandwich antillais est une véritable institution locale, et pour cause, il est tout simplement irrésistible ! 😋
Un bokit, c’est comme un voyage gustatif à lui tout seul. Imaginez une pâte frite légère et croustillante, garnie de tout ce que votre cœur désire : poisson, poulet, morue, jambon, fromage, ou même des légumes pour les vegans. Chaque bouchée est un festival de saveurs qui vous transporte directement au cœur des Antilles.
Je vous propose une recette simple et savoureuse du célèbre sandwich de Guadeloupe : le BOKIT. Il s’agit d’une spécialité culinaire emblématique, consistant en un pain frit farci de divers ingrédients. C’est un véritable symbole de l’île et de sa cuisine créole !
Sandwich incontournable en Guadeloupe et prisé pour sa texture croustillante et ses multiples garnitures. Ce sandwich frit, souvent garni de viande, de poisson ou de légumes, est parfait pour un repas rapide et riche en saveurs.
Le Bokit est apparu en Guadeloupe après l’abolition de l’esclavage. Cette spécialité a évolué au fil du temps et des influences culturelles. Son origine remonte à une galette de maïs cuite sur pierres chaudes, préparée par les Indiens des Caraïbes. Les colons européens découvrirent que cette galette pouvait se conserver plusieurs jours. Les travailleurs les plus démunis, n’ayant pas les moyens de s’acheter du pain, eurent l’idée d’ajouter de la farine de blé pour créer un petit pain frit dans une casserole d’huile chaude, donnant naissance au sandwich « Johny Cake« . Au cours des échanges avec les colonies des Caraïbes, ce pain frit était désigné sous divers noms : « Djoncake » à la Dominique et à la Barbade, « Djonkit » ou « Dannkit » pour les francophones. Au fil des années et des améliorations apportées à la recette, il a adopté le nom définitif de Bokit en Guadeloupe et en Martinique.
Dans un verre d’eau tiède, verser le sachet de levure boulangère.
Dans un grand bol, combinez la farine, le sucre de canne (un petit secret que je vous révèle ici) et le mélange levure/eau tiède. Pétrissez jusqu’à obtenir une pâte homogène. Ajoutez une cuillère d’huile et un peu d’eau si nécessaire.
Couvrez le bol d’un torchon humide et laissez reposer pendant au moins 2 heures (je prépare généralement ma pâte l’après-midi pour la cuisson du soir).
Au moment de procéder à la friture (je n’ai pas encore testé la version au four du Bokit), formez des boules (de la taille souhaitée) avec vos mains. Faites-les plonger dans la friteuse pendant environ 5 minutes, en les retournant régulièrement. Égouttez-les et garnissez-les selon votre goût. Personnellement, je préfère les garnir de chiquetaille de morue.
C’est très simple : coupez vos ingrédients en petits morceaux et incorporez-les à la morue préalablement dessalée, ce qui constitue l’étape la plus longue.
Ensuite, vous pouvez ajouter tout ce qui se marie bien avec le poisson. Ici, j’ai choisi des herbes aromatiques fraîches et quelques épices pour rehausser les saveurs.
Vous pouvez placer votre pâte à lever dans le four, en laissant la porte entrouverte. Grâce à la chaleur et à l’humidité des Antilles, elle sera prête en seulement 2 heures !
Si vous souhaitez obtenir des pains colorés, vous pouvez ajouter de la poudre de curcuma ou de paprika à la préparation de votre pâte. Cela donnera une teinte jaune ou orangée à vos pains, tout en n’affectant pas leur goût de manière significative 😉
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1 réflexion sur “Ma recette maison du Bokit”
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